[HRP] Bien qu'on m'ait déjà introduit dans la Confrérie, je ne peux pas résister au plaisir d'écrire quelques lignes [/HRP]
Mise en situation & Présentation
Installé sur un promontoire lui donnant une vue dégagée sur les Champs de Fornost, Ferumson se mit à jouer de sa cornemuse. La mélopée sinistre mais étrangement revigorante s'éleva dans une atmosphère que nul ne semblait vouloir troubler. Ses compagnons, à quelques distances, se réchauffaient autour d'un bon feu et écoutèrent d'une oreille distraite les notes s'égrainer. Puis, le temps passant, la musique se fraya un chemin jusqu'à leur cœur, ou peut-être même jusqu'à leur âme...
Après une expédition éprouvante au cœur de ces terres désolées, Ferumson fut satisfait de voir les traits crispés de ses compagnons se détendre. Il se concentra alors pleinement sur son jeu et se laissa emporter par la mélodie. Ah la nostalgie...
Sa chère cornemuse était un héritage familiale qui lui avait été légué à la mort de sa grand-mère. Dora Sonnecor était un vrai personnage dont le caractère lui valait d'être souvent comparée à Lobelia Sacquet de Besace mais elle possédait cette dose de bon sens et de gentillesse qui incitait à tout lui pardonner. Et il en fallait du caractère pour élever seule un garnement comme Ferumson qui avait la fâcheuse tendance à mettre son nez partout et à partir à l'"aventure" quand l'envie lui en prenait.
Son mari était mort alors que Ferumson était encore jeune, usé par une vie de labeur aux champs, car les Sonnecor était une famille paysanne mais pauvre. L'histoire était plus triste concernant les parents de l'enfant. Ils disparurent alors qu'ils voyageaient vers le Pays de Bouc pour y voir des amis. Certains aimaient dire qu'ils s'étaient noyés, d'autres murmuraient qu'ils avaient péri suite à l'incursion d'un groupe de gobelins. Du moins, les gens du village tenaient ce genre de discours quand ils étaient sûrs de pouvoir rester hors de portée de la canne de Dora.
Un léger sourire effleura les lèvres du ménestrel tandis qu'il continuait à jouer. Un regard vers le petit campement lui apprit que ses compagnons, détendus, discutaient et plaisantaient. Une pointe d'orgueil le titilla après qu'il eut remarqué que tous semblaient apprécier sa prestation.
Sa passion pour la musique, les contes et les récits lui venait de sa grand-mère tout comme son goût de la cuisine. Mais d'où lui venait cet attrait de l'aventure et du voyage, il n'en était pas vraiment sûr lui-même. Parfois, une pensée insistante tentait de s'imposer à lui mais il se forçait toujours de l'oublier. Il était différent: un enfant sans parents, un hobbit sans épouse et sans famille... Il préférait se dire qu'il avait vu ce que la plupart des hobbits ignoraient délibérément ou simplement par désintérêt. Il avait remarqué cette ombre grandissante qui s'étendait sur les terres et dans le cœur de certaines personnes. Les histoire racontées par les voyageurs faisant halte à l'auberge du village ou encore les étranges expériences qu'il avait vécues lors des rares occasions où il s'était aventuré hors de la Comté avaient fini par le troubler.
Plusieurs mois après le décès de sa grand-mère, il décida de partir sur un coup de tête pour explorer le vaste monde avec pour seules possessions sa fidèle cornemuse, des provisions et une robuste canne de marche. Il ressentait un besoin mystérieux mais impérieux de voir les merveilles qui existaient hors de la Comté. Un jour, peut-être, il rentrerait parmi les siens et il pourrait alors leur conter ces aventures et leur ouvrir les yeux sur le vaste monde qui s'étend au-delà de la Comté.
Le bruit de ses compagnons le sortit de sa rêverie. Ils se préparaient déjà au départ. Il acheva sa mélopée et, avec regrets, rangea sa cornemuse. Dans tous les cas, s'il était capable d'animer une salle emplie de hobbits en quête d'amusement et de bonne chère, il ne semblait pas plus difficile de toucher le cœur des autres Peuples libres, Humains, Nains ou Elfes. Bien entendu, il lui avait fallu apprendre nombre de choses pour en arriver là.
Il s'était familiarisé avec les arts musicaux étranges qu'il avait découvert lors de ses pérégrinations et il avait appris à côtoyer des gens dont la mentalité et les mœurs lui paraissaient étranges. Il s'était également résigné à apprendre à se battre et à tuer. Malgré le dégoût que lui inspirait la fureur de la bataille, il donnait le meilleur de lui-même pour soutenir ses compagnons au plus fort du combat. En son fort intérieur, il était persuadé que ni la force, ni la taille, ni l'arme brandie n'étaient le plus important, tout se ramenait à la flamme qui brûlait dans le cœur des combattants pour la liberté: Si cette flamme venait à s'éteindre, tout serait perdu, il en était convaincu. Il s'efforçait donc d'attiser cette flamme pour qu'elle grandisse jusqu'à ce qu'elle finisse par faire reculer l'ombre qui s'étendait toujours plus loin.
Il avait vu des merveilles et côtoyé des dangers qu'un hobbit sensé ne verrait même pas dans ses pires cauchemars. Maintenant qu'il était plongé dans la tourmente, il ne pouvait ni reculer, ni tourner le dos à toutes ces personnes qu'il avait connu. Il est vrai qu'il avait hérité en partie du caractère de sa grand-mère, ce qui avait certains avantages. Il était résolu même si certains auraient dit buté comme un âne.
Ayant fini d'empaqueter ces affaires, il hissa péniblement son sac sur ses épaules. Il tentant de serrer la ceinture dont la fonction première était de contenir tant bien que mal son énorme panse. Il se disait parfois que son goût pour la bonne chère serait sa perte, mais il finissait toujours par convenir que c'était une fin plutôt agréable.
Le joueur
Bonjour à tous,
Je m'appelle Eric et j'ai 27 ans au compteur dont une douzaine en tant que rôliste. Je viens d'un petit pays coincé au milieu de l'Europe, vous l'aurez deviné, je parle de la Suisse.
Je me suis mis à LOTRO il y a quelques mois seulement après qu'un rôliste de mon groupe m'en ait vanté les mérites. J'y ai accroché alors que de précédentes expériences m'avaient laissé plutôt froid à l'encontre de ce type de jeux (Everquest premier du nom, Horizons). J'ai probablement été conquis par l'ambiance, il faut dire que j'ai lu le Seigneur des Anneaux un certain nombre de fois. Et oui je suis aussi un fan de littérature fantastique et de science-fiction.
Au plaisir de partager quelques moments de jeu avec vous !
Mise en situation & Présentation
Installé sur un promontoire lui donnant une vue dégagée sur les Champs de Fornost, Ferumson se mit à jouer de sa cornemuse. La mélopée sinistre mais étrangement revigorante s'éleva dans une atmosphère que nul ne semblait vouloir troubler. Ses compagnons, à quelques distances, se réchauffaient autour d'un bon feu et écoutèrent d'une oreille distraite les notes s'égrainer. Puis, le temps passant, la musique se fraya un chemin jusqu'à leur cœur, ou peut-être même jusqu'à leur âme...
Après une expédition éprouvante au cœur de ces terres désolées, Ferumson fut satisfait de voir les traits crispés de ses compagnons se détendre. Il se concentra alors pleinement sur son jeu et se laissa emporter par la mélodie. Ah la nostalgie...
Sa chère cornemuse était un héritage familiale qui lui avait été légué à la mort de sa grand-mère. Dora Sonnecor était un vrai personnage dont le caractère lui valait d'être souvent comparée à Lobelia Sacquet de Besace mais elle possédait cette dose de bon sens et de gentillesse qui incitait à tout lui pardonner. Et il en fallait du caractère pour élever seule un garnement comme Ferumson qui avait la fâcheuse tendance à mettre son nez partout et à partir à l'"aventure" quand l'envie lui en prenait.
Son mari était mort alors que Ferumson était encore jeune, usé par une vie de labeur aux champs, car les Sonnecor était une famille paysanne mais pauvre. L'histoire était plus triste concernant les parents de l'enfant. Ils disparurent alors qu'ils voyageaient vers le Pays de Bouc pour y voir des amis. Certains aimaient dire qu'ils s'étaient noyés, d'autres murmuraient qu'ils avaient péri suite à l'incursion d'un groupe de gobelins. Du moins, les gens du village tenaient ce genre de discours quand ils étaient sûrs de pouvoir rester hors de portée de la canne de Dora.
Un léger sourire effleura les lèvres du ménestrel tandis qu'il continuait à jouer. Un regard vers le petit campement lui apprit que ses compagnons, détendus, discutaient et plaisantaient. Une pointe d'orgueil le titilla après qu'il eut remarqué que tous semblaient apprécier sa prestation.
Sa passion pour la musique, les contes et les récits lui venait de sa grand-mère tout comme son goût de la cuisine. Mais d'où lui venait cet attrait de l'aventure et du voyage, il n'en était pas vraiment sûr lui-même. Parfois, une pensée insistante tentait de s'imposer à lui mais il se forçait toujours de l'oublier. Il était différent: un enfant sans parents, un hobbit sans épouse et sans famille... Il préférait se dire qu'il avait vu ce que la plupart des hobbits ignoraient délibérément ou simplement par désintérêt. Il avait remarqué cette ombre grandissante qui s'étendait sur les terres et dans le cœur de certaines personnes. Les histoire racontées par les voyageurs faisant halte à l'auberge du village ou encore les étranges expériences qu'il avait vécues lors des rares occasions où il s'était aventuré hors de la Comté avaient fini par le troubler.
Plusieurs mois après le décès de sa grand-mère, il décida de partir sur un coup de tête pour explorer le vaste monde avec pour seules possessions sa fidèle cornemuse, des provisions et une robuste canne de marche. Il ressentait un besoin mystérieux mais impérieux de voir les merveilles qui existaient hors de la Comté. Un jour, peut-être, il rentrerait parmi les siens et il pourrait alors leur conter ces aventures et leur ouvrir les yeux sur le vaste monde qui s'étend au-delà de la Comté.
Le bruit de ses compagnons le sortit de sa rêverie. Ils se préparaient déjà au départ. Il acheva sa mélopée et, avec regrets, rangea sa cornemuse. Dans tous les cas, s'il était capable d'animer une salle emplie de hobbits en quête d'amusement et de bonne chère, il ne semblait pas plus difficile de toucher le cœur des autres Peuples libres, Humains, Nains ou Elfes. Bien entendu, il lui avait fallu apprendre nombre de choses pour en arriver là.
Il s'était familiarisé avec les arts musicaux étranges qu'il avait découvert lors de ses pérégrinations et il avait appris à côtoyer des gens dont la mentalité et les mœurs lui paraissaient étranges. Il s'était également résigné à apprendre à se battre et à tuer. Malgré le dégoût que lui inspirait la fureur de la bataille, il donnait le meilleur de lui-même pour soutenir ses compagnons au plus fort du combat. En son fort intérieur, il était persuadé que ni la force, ni la taille, ni l'arme brandie n'étaient le plus important, tout se ramenait à la flamme qui brûlait dans le cœur des combattants pour la liberté: Si cette flamme venait à s'éteindre, tout serait perdu, il en était convaincu. Il s'efforçait donc d'attiser cette flamme pour qu'elle grandisse jusqu'à ce qu'elle finisse par faire reculer l'ombre qui s'étendait toujours plus loin.
Il avait vu des merveilles et côtoyé des dangers qu'un hobbit sensé ne verrait même pas dans ses pires cauchemars. Maintenant qu'il était plongé dans la tourmente, il ne pouvait ni reculer, ni tourner le dos à toutes ces personnes qu'il avait connu. Il est vrai qu'il avait hérité en partie du caractère de sa grand-mère, ce qui avait certains avantages. Il était résolu même si certains auraient dit buté comme un âne.
Ayant fini d'empaqueter ces affaires, il hissa péniblement son sac sur ses épaules. Il tentant de serrer la ceinture dont la fonction première était de contenir tant bien que mal son énorme panse. Il se disait parfois que son goût pour la bonne chère serait sa perte, mais il finissait toujours par convenir que c'était une fin plutôt agréable.
Le joueur
Bonjour à tous,
Je m'appelle Eric et j'ai 27 ans au compteur dont une douzaine en tant que rôliste. Je viens d'un petit pays coincé au milieu de l'Europe, vous l'aurez deviné, je parle de la Suisse.
Je me suis mis à LOTRO il y a quelques mois seulement après qu'un rôliste de mon groupe m'en ait vanté les mérites. J'y ai accroché alors que de précédentes expériences m'avaient laissé plutôt froid à l'encontre de ce type de jeux (Everquest premier du nom, Horizons). J'ai probablement été conquis par l'ambiance, il faut dire que j'ai lu le Seigneur des Anneaux un certain nombre de fois. Et oui je suis aussi un fan de littérature fantastique et de science-fiction.
Au plaisir de partager quelques moments de jeu avec vous !