Mise en situation
Présentation
Swerlorn est un vieil homme qui a vécu la plus grande partie de sa vie dans les étendues sauvages à proximité de Dale. Irascible et méprisant la plupart du temps ses semblables, il a trouvé très jeune son bonheur en vivant parmi les animaux tel un homme sauvage d'un autre temps. Chose curieuse pour la plupart des érudits, il apprit nombre de choses durant sa vie au point de rivaliser avec des maîtres du savoir qui passaient leur vie dans leur bibliothèque. Quand on lui posait la question, il répondait d'un ton méprisant que lui savait se servir de ses yeux et qu'on n'avait pas besoin de bibliothèque quand on était capable de mémoriser ses expériences. Une chose était néanmoins certaine, il avait beaucoup appris au contact des animaux qu'il se plaisait à côtoyer.
Pour avoir accès à diverses commodités, il maintenait des contacts avec les Hommes de Dale même s'il jugeait leur compagnie médiocre. Mais un jour sa perception de ses semblables, et d'une certaines manière de lui-même, changea du tout au tout. Il rencontra fortuitement celle qui allait devenir sa femme alors qui allait faire du troc au marché de Dale. Swerlorn est avare de parole sur cette partie de sa vie mais certaines sont choses sont si évidentes qu'elles sont connues de tous les habitants de Dale et des environs. Au contact de sa femme, il apprit à apprécier le contact des autres Hommes et "l'Homme Sauvage" finit par s'intégrer dans la communauté de Dale. Il découvrit avec une certaine fierté que le savoir qu'il avait accumulé lors de ses années d'errance lui permettait d'aider ces semblables, voire même de les défendre face aux incursions de créatures malveillantes.
Mais tout prit fin tragiquement lorsqu'une armée d'Orientaux lança une attaque sur Dale. Tous furent pris de surprise par l'ampleur de cette incursion. Sous l'impulsion de sa femme, Swerlorn participa à la défense de la ville. Hélas, en ce jour funeste, sa femme qui faisait également partie des défenseurs périt sous la lame d'un chef ennemi. Les défenseurs furent repoussés et durent abandonner la ville à l'ennemi. Swerlorn abandonna les survivants et se retira dans les étendues sauvages pour essayer de calmer sa douleur. Mais le temps passant, un seul sentiment finit par s'imposer, le désir de vengeance. Il partit alors traquer l'assassin de sa femme mais celui-ci restait toujours hors de sa portée. Alors qu'il n'était pas loin de sombrer dans la folie, il finit par se résoudre à chercher de l'aide auprès de ses semblables. Il se rappela alors les paroles d'un étrange semi-homme qu'il avait côtoyé (contre son grès bien évidemment) pendant un certain temps.
Il s'appelait Ferumson et il lui avait parlé d'une Confrérie appelée le Covenant où il pourrait trouver de l'amitié et des bras valeureux pour combattre l'Ombre grandissante. S'il n'avouerait jamais rechercher la chaleur humaine de ses semblables, il pense aujourd'hui avoir peut-être trouver un moyen d'assouvir sa vengeance. Mais au-delà de la vengeance, peut-être a-t-il seulement besoin de se réconcilier avec sa nature humaine...
[HRP]
Swerlorn est un reroll de Ferumson. En principe, Ferumson devrait rester mon personnage principal.
J'ai décidé de l'introduire dans la guilde car j'aimerai le développer un peu au niveau RP. L'ambiance ne sera pas tout à fait la même qu'avec Ferumson . De plus, j'apprécie bien la manière de jouer avec un maître du savoir.
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Le vieux secrétaire leva la tête alors qu'il entendait la porte s'ouvrir. Il fut surpris de voir un vieil homme hirsute sur le pas de la porte, apparemment pas le moins gêné du monde d'avoir pénétrer dans le bureau sans frapper ni se faire annoncer.
« Bonjour. À qui ai-je l'honneur? ... Et puis-je quelque chose pour vous? »
Une vague inquiétude commença à étreindre son cœur alors que l'homme s'avança dans sa direction sans dire un mot. Alors que l'intrus s'arrêtait de l'autre côté du bureau, il fut frappé tout d'abord par l'odeur. L'homme sentait le fauve à un point que le secrétaire crut ne plus pouvoir reprendre son respiration. Alors qu'il essayait de cacher son malaise, son regard s'arrêta sur celui du vieil homme. Un frisson glacé parcourut son échine. Il avait rarement été confronté à un regard si intense, dur et froid comme les cimes des Monts Venteux et emprunt d'une sourde hostilité. Après avoir dévisagé le secrétaire d'un air peu amène, le vieil homme finit par prendre la parole:
« C'est le bureau de recrutement du Covenant ici?
- Oui vous êtes au bon endroit.
- Ça je me le demande bien... »
Swerlorn observa le secrétaire qui, bien que plus jeune de quelques bonnes années, avait un corps d'avantage marqué par le ravage du temps. Il voyait sa gêne et s'en réjouissait secrètement. Ces citadins, pensait-il, tous des mollassons affaiblis par le confort et coupés de la nature, la seule essence véritable et la seule vérité en ce bas monde. Il n'avait que mépris pour ces hommes si fiers de leur science et et de leur ingéniosité mais qui avaient tout oublié des leçons de la nature et de la valeur de l'expérience d'une vie vécue en harmonie dans les étendues sauvages. Il se surprenait parfois à préférer la compagnies des bêtes à celle de ses semblables. Faisant un effort sur lui-même, il s'efforça de parler sans laisser paraître ses véritables sentiments:
« Que dois-je faire pour être recruté?
- Et bien, vous devez remplir quelques documents. Attendez que je mette la main dessus... A voilà. Tenez vous pouvez les remplir. Au fait est-ce que vous...
- Oui je sais ! »
Le ton était plus sec qu'il ne l'avait voulu mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus été dans une ville et il avait parfois l'impression de perdre l'habitude d'interagir avec les citadins. Il s'appliqua à remplir les documents tout en maugréant à mi-voix sur la stupidité de la tâche et l'imbécilité de celui qui avait conçu cette procédure. Le secrétaire, dont l'agitation ne cessait d'augmenter, prit une fois de plus la parole pour camoufler sa gêne plus que par goût de la conversation:
« Que venez-vous chercher parmi nous monsieur? Je suis aussi curieux de savoir à quelle occasion vous avez entendu parler de nous.
- Mmhhh. Vous avez certainement entendu parlé d'un galopin dénommé Ferumson.
- Oui effectivement... ... Et?
- Et? Je croyais pourtant que c'était évident. Ce sacripant a réussi à me convaincre à faire le déplacement jusqu'ici et à postuler auprès de votre confrérie. Je me demande encore comment il a réussi son coup. Qu'il soit maudit! »
Le secrétaire crut toutefois percevoir une pointe d'affection dans la manière dont le vieil homme avait prononcé sa dernière malédiction. Il ne savait trop que penser mais il doutait qu'il soit une recrue de valeur. Mais déterminé à s'acquitter au mieux de sa tâche sans se laisser perturber, il décida de poursuivre:
« Mais vous avez probablement une raison particulière de nous rejoindre? Une cause à défendre peut-être...
- Une cause, peuh! Vanité que cela! Mais vous avez raison. Je suis ici pour quelque chose. »
Le vieil homme s'arrêta comme pour réfléchir. Le secrétaire hésita à prendre ses jambes à son coup quand il vit le visage de l'étranger se figer en une grimaçe à faire pâlir les ténèbres. Celui-ci reprit alors péniblement la parole et seule la haine accompagnait ses mots:
« - Je suis ici pour la vengeance. En échange de mon aide, j'espère que vos ressources rendront ma vengeance possible. Voilà ma seule motivation! Retrouver et abattre la bête qui a assassiné ma femme.
- Mais...
- J'ai fini! »
Un point rageur s'était abattu sur les parchemins qui avaient été apparemment remplis pendant la conversation. Dans un mouvement brusque, le vieil homme fit demi-tour et se dirigea à grandes enjambées vers la sortie. Il ouvrit la porte à la volée mais s'arrêta brusquement sur le palier. Après quelques minutes d'attente interminable, une corbeau vint se poser sur son épaule. Alors, il se retourna à nouveau vers le secrétaire avec un regard étrange, presque changé. Celui-ci se demandait combien temps il allait pouvoir supporter les regards scrutateurs de l'homme et du corbeau. Finalement, le vieil homme fit mine de partir mais le corbeau croassa et il s'immobilisa. Après un bref soupir, il parla comme à regret:
« - Vous pouvez m'appeler Swerlorn. Et pour vos problèmes d'insomnie, manger une gousse d'ail chaque matin et prenait un potage de carotte une heure avant d'aller vous coucher.
- Euh... Comment savez-vous? ... Euh... Et bien m...
- Et ne me remerciez pas! Cela n'a aucune valeur ni pour moi ni pour Zylas. Contentez-vous d'agir et de régler vos problèmes plutôt que vous laisser amoindrir à petit feu. »
Sur ces mots, il partit sans un regard en arrière.
Présentation
Swerlorn est un vieil homme qui a vécu la plus grande partie de sa vie dans les étendues sauvages à proximité de Dale. Irascible et méprisant la plupart du temps ses semblables, il a trouvé très jeune son bonheur en vivant parmi les animaux tel un homme sauvage d'un autre temps. Chose curieuse pour la plupart des érudits, il apprit nombre de choses durant sa vie au point de rivaliser avec des maîtres du savoir qui passaient leur vie dans leur bibliothèque. Quand on lui posait la question, il répondait d'un ton méprisant que lui savait se servir de ses yeux et qu'on n'avait pas besoin de bibliothèque quand on était capable de mémoriser ses expériences. Une chose était néanmoins certaine, il avait beaucoup appris au contact des animaux qu'il se plaisait à côtoyer.
Pour avoir accès à diverses commodités, il maintenait des contacts avec les Hommes de Dale même s'il jugeait leur compagnie médiocre. Mais un jour sa perception de ses semblables, et d'une certaines manière de lui-même, changea du tout au tout. Il rencontra fortuitement celle qui allait devenir sa femme alors qui allait faire du troc au marché de Dale. Swerlorn est avare de parole sur cette partie de sa vie mais certaines sont choses sont si évidentes qu'elles sont connues de tous les habitants de Dale et des environs. Au contact de sa femme, il apprit à apprécier le contact des autres Hommes et "l'Homme Sauvage" finit par s'intégrer dans la communauté de Dale. Il découvrit avec une certaine fierté que le savoir qu'il avait accumulé lors de ses années d'errance lui permettait d'aider ces semblables, voire même de les défendre face aux incursions de créatures malveillantes.
Mais tout prit fin tragiquement lorsqu'une armée d'Orientaux lança une attaque sur Dale. Tous furent pris de surprise par l'ampleur de cette incursion. Sous l'impulsion de sa femme, Swerlorn participa à la défense de la ville. Hélas, en ce jour funeste, sa femme qui faisait également partie des défenseurs périt sous la lame d'un chef ennemi. Les défenseurs furent repoussés et durent abandonner la ville à l'ennemi. Swerlorn abandonna les survivants et se retira dans les étendues sauvages pour essayer de calmer sa douleur. Mais le temps passant, un seul sentiment finit par s'imposer, le désir de vengeance. Il partit alors traquer l'assassin de sa femme mais celui-ci restait toujours hors de sa portée. Alors qu'il n'était pas loin de sombrer dans la folie, il finit par se résoudre à chercher de l'aide auprès de ses semblables. Il se rappela alors les paroles d'un étrange semi-homme qu'il avait côtoyé (contre son grès bien évidemment) pendant un certain temps.
Il s'appelait Ferumson et il lui avait parlé d'une Confrérie appelée le Covenant où il pourrait trouver de l'amitié et des bras valeureux pour combattre l'Ombre grandissante. S'il n'avouerait jamais rechercher la chaleur humaine de ses semblables, il pense aujourd'hui avoir peut-être trouver un moyen d'assouvir sa vengeance. Mais au-delà de la vengeance, peut-être a-t-il seulement besoin de se réconcilier avec sa nature humaine...
[HRP]
Swerlorn est un reroll de Ferumson. En principe, Ferumson devrait rester mon personnage principal.
J'ai décidé de l'introduire dans la guilde car j'aimerai le développer un peu au niveau RP. L'ambiance ne sera pas tout à fait la même qu'avec Ferumson . De plus, j'apprécie bien la manière de jouer avec un maître du savoir.
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